29 avr. 2008

Coup de projecteur sur ... la lumière des ombres

Samedi soir,au Palais des Congrès de Puteaux devant un parterre bien rempli les STK (sampana tanora kristiana= groupe de jeunes d'une paroisse) de Paris - Chauchat ont présenté leur spectacle musical "la lumière des ombres". Fruit d'un travail de deux ans, cette pièce mêle Gospel, vidéo, théâtre, mime, slam. Ambiance.

La lumière des ombres, que peut bien cacher ce titre mystérieux? Pour pallier cette absence d'illumination, nous avons fait le déplacement avec quelques amis. (je continue au présent parce que ça me saoûle la concordance des temps là).
Dès l'entrée, nous sommes pris en charge par de gentils hôtes d'accueil souriants mais fermes. Ils nous dirigent vers les différents guichets d'enregistrement (on se croirait à Orly) selon le numéro de nos billets. Hé oui, 450 personnes à placer, ce n'est pas une mince affaire.
Une fois ces formalités accomplies, nous nous dirigeons vers le sauna la salle de spectacle, surchauffée par l'ambiance générale et l'absence d'aération. (ce sera le seul point noir de la soirée). Fotoana gasy (=conception particulière du temps chez les malgaches...i.e retard ) habituel de 35 minutes sur l'horaire annoncé, brève introduction par une présentatrice et une prière du pasteur puis on rentre dans le vif du sujet.
Les lumières s'éteignent et une cinquantaine de jeunes arrivent sur scène au rythme d'une Batucada malagasy on dira.


Puis vient un premier chant, un peu soul, un peu jazzy . Alors que l'assistance médite sur les paroles, trois écrans prennent le relais et c'est une succession de tableaux de la vie. Un clip géant où une voix off nous interpelle à nouveau. Sur le sens de la vie, des priorités, la vanité d'une existence sans Dieu.
On regrettera un peu le côté statique de la 1ère partie qui oscillait entre chants et vidéos la plupart du temps. J'ai pour ma part préféré la 2eme partie avec du théâtre, du mime et un peu plus de gospel qui bouge :-) Ca allait du traditionnel "Amen",



à la traduction malagasy de Kirk Franklin, "Jesus you're my everything".




Merci pour ce moment d'émotion et aussi de réflexion !

(chapeau bas particulier aux musiciens qui ont vraiment assuré)

Voir le podcast de Many >>

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