25 juin 2008

La sortie, c'est par là ->

Et même si tu n'as que 10 ans et que ta mère a ses papiers en règle, tu prends l'avion.

Lire la menace d'expulsion sur cette maman au Mans.

Vive la politique comptable de notre ami Brice Hortefeux !


Et je ne préfère même pas parler de la gestion calamiteuse de l'incendie dans le centre de rétention de Vincennes le week-end dernier... Au lieu de pointer du doigt les problèmes sanitaires, le manque d'hygiène, la promiscuité de ces centres pour étrangers en instance d'expulsion, les autorités se sont bornées à dire qu'il manquait un sans-papier à l'appel. C'est à la limite de l'obscénité, moi qui attendais une déclaration sur l'amélioration des conditions de détention pardon de rétention.

Quel est le crime des ces êtres humains parqués dans ces prisons ? (car c'est là leur vraie nature, ne nous voilons pas la face)

D'ailleurs lorsque j'écoute la radio, les journalistes hésitent entre "retenus" et "détenus".
J'ai honte de mon pays, la France. Et je ne suis pas la seule...

Libellés : , , ,

4 Comms:

At 1:00 AM, Blogger jogany a dit ...

être humain? ou ça?
et en plus ils osent donner leurs avis sur Mugabe...les mecs....arrêtez...
(ah pitin les 2 sujets que je piffre le moins....ahhh)(

 
At 11:12 AM, Blogger Vola a dit ...

C'est clair, mieux vaut balayer devant nos portes avant d'aller critiquer ailleurs.
Ceci dit, Mugabe, c'est quand même un winner toutes catégories confondues en terme d'horreurs et d'exactions commises sur son peuple...

 
At 2:55 PM, OpenID tomavana a dit ...

Je serais assez curieux du résultat ... quelle seraient les différences si Mugabe et Sarkozy s'échangeaint de fauteuil

 
At 10:48 AM, Blogger Vola a dit ...

Mugabe se prétend lui-même "diplômé de violence". Soyons honnête, même si l'on apprécie que moyennement la politique de Sarkozy, l'assimiler à Mugabe c'est un peu trop gros. Faisons preuve de nuances.
En France (et en Europe), on ferme les frontières et on oblige les migrants à tomber dans la clandestinité en leur refusant un permis de travail et/ou la possibilité de rassembler leur famille. Les opposants au régime, par exemple le journaliste Denis Robert qui enquête sur Clearstream, on les charge avec des procès à la chaîne pour qu'ils s'endettent et qu'ils abandonnent leurs recherches.
Au Zimbabwe, on spolie les terres des Blancs, et on tue tous les opposants . Ca craint plus quand même...

(si un jour, on m'avait dit que je défendrai N.S sur ce blog, je ne l'aurai pas cru :))

 

Enregistrer un commentaire

Home